‘All the King’s Men’ Een zoektocht naar de koloniale ideeën van enkele adviseurs en “handlangers” van Leopold II (1853-1892). (Hannes Vanhauwaert)

 

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12. Bijlagen

 

1. Transcript van de brief van baron Lambermont aan Leopold II op 7 juli 1890.

 

(AKP. Archives relatives au développement extérieur de la Belgique, 72/114, baron Lambermont aan Leopold II, 7 juli 1890.)

 

Le 7 juillet 1890

Sire,

 

            La question de l’ivoire m’inquiète de plus en plus. Je redoute – sans parler ses difficultés extérieures – l’influence qu’elle exerce sur le projet qui va se débattre devant les chambres et le pays.

            Je n’oublie aucune des considérations que Votre Majesté a daigné me signaler, mais le commerce voudra être rassuré quant aux limites de la concurrence. Il n’est pas en mon pouvoir de trouver et il ne m’appartiendrait pas de proposer un combinaison propre à concilier les droits de l’Etat et le vœu des intéressés; mais je croirais manquer à leurs devoirs envers Votre Majesté et à la confiance qu’Elle m’a souvent témoigné en lui cachant mes appréhensions.

            Je suis, de Votre Majesté, le très respectueux et très dévoué

 

                                                                       Lambermont

 

 

2. Rapport van Emile Banning aan de koning over de Belgische wetenschappelijke stations; ongedateerd (voor 9 september 1876)

 

(ARAB, Papiers Banning, III, 29, Correspondentie met Leopold II).

 

 

            Sire,

D’après les instructions de V.M., j’ai ‘honneur de lui soumettre quelques considérations sommaires sur les divers emplacements qui semblent dans l’état actuel des connaissances acquises sur l’Afrique, pouvoir se prêter à l’établissement de stations géographiques et particulièrement de stations belges.

En se plaçant surtout au point de vue de l’exploration scientifique et visant par conséquent la région encore inconnue qui s’étend des deux côtés de l’équateur sur une entendue de 10 degrés, on pourrait déterminer dès à présent huit points d’attaque. Ces points sont:

Murzuk, la principale ville du Fezzan en communication à peu près régulière avec la côté par Tripoli;

Médine sur le haut Sénégal un peu au-dessus de Bakel. Les Français ont un petit fort dans cette place, qui deviendra le point de départ des expéditions dirigées vers le bassin du Niger supérieur;

Bussa ou Rabba sur le Niger dans l’Etat des Nyffe placé aussi indirectement sous le protectorat britannique: les bateaux à vapeur remontent déjà presque jusqu’à ce point;

Un point à déterminer sur le 4° degré de latitude nord (au fond du golfe de guinée, près de l’embouchure de la rivière Calabar ou de celle de Cameroun), ou de latitude sud sur le côte de Loango, entre les établissements du Gouvernements français du Gabon et les possessions portugais d’Angola[579];

Le plateau de Batokazo, en aval des grandes chutes, en amont de Zombo – Un point à déterminer sur le cours moyen du Zambèze, entre les grandes chutes Victoria et le confluent de l’Annicti, en amont du poste portugais de Tete par 15 degrés environ de latitude sud;

L’extrémité septentrionale du lac Nyassa qui communique avec le Zambèze par le Chiré et que le fleuve Rovuma rapproche de la côte de l’Océan Indien;

  Le Tanganika qui acquiert une importance capitale par suite des récentes découvertes de Cameron, tant au point de vue de l’exploration du bassin du Congo qui de la répression de la traite;

La ville de Tendelti, la capitale de Darfor, devenue récemment une province tributaire de l’Egypte.

Ces huis points dont un situé au nord, un au sud, trois à l’ouest, autant à l’est, forment un octogone dont les voyages futurs relieront les angles, c’est-à-dire son plan, par les stations prévues. Un simple coup d’œil sur la carte fait voir que, dans le cas où les premiers efforts seront couronnés de succès, il serait facile de jeter d’autres stations sur des points intermédiaires ou de front des anciens en une série de postes se développant sur une même ligne.

Quels seront parmi ces établissement ceux dont la Belgique ait un intérêt particulier à se charger?

Si la Belgique concentre ses efforts sur un seul point – ce qui serait peut-être prudent au début – la station qui lui conviendra le mieux sous le rapport climatérique et commercial (du climat et des intérêts économiques) semble être celle du Zambèze. Ce n’est pas que des difficultés n’y seront grandes au début, on aurait à compter avec les Portugais, qui sont maîtres du cours inférieur du Zambèze jusqu’à Tete; ce fleuve lui-même d’ailleurs est semé de rapides et de bancs de sable. La station devrait plutôt chercher sa région de commerce beaucoup plus étendue à l’ouest, au midi ou par le pays de Matebele, qu’il faudrait directement entreprendre à civiliser; elle s’appuierait au transvaal. En supposant que les relations de cet Etat avec la Belgique se développeront, on trouverait de ce côté une double issue sur la mer, au nord par le Lempopo, au midi par le chemin de fer de Prétoria à Lourenço Marques. Il convient d’affirmer que ce serait peut-être au début l’une des stations la plus orientale par son éloignement et son isolement.

Si ces considérations ou d’autres raisons, sur lesquelles le défaut de connaissance suffisantes m’empêche de me prononcer, feraient préférer un autre point, il y aurait lieu de choisir le golfe de Guinée de préférer l’angle le plus enfoncé de ce golfe qui domine le pic Cameroun, vers le 4° degré de latitude nord. Si l’insalubrité de la côte ne permettait – comme il est probable – que de faire ici un établissement temporaire, il faudrait tâcher de s’élever au nord vers le pays encore inconnu d’Adamana, afin d’ atteindre le cours moyen ou supérieur du Bénué avec sa capitale de Jakoba, vaste et populeuse ville. Rohlfs, qui a visité cette contrée, l’appelle un vrai paradis; le sol est riche et fécond, la population accessible aux influences civilisatrices. Une grande partie du commerce du soudan peut être attirée de ce côté, les Anglais se sont même déjà mis à l’œuvre. Au point de vue scientifique,la station aiderait à résoudre l’un des plus importants problèmes qu’il reste à élucider à la géographie africaine: découvrir les sources du Bénué, le principal affluent du Niger et l’exploration de la partie méridionale du bassin du lac Tchad.

Hors de ces deux points, je ne vois guère que l’établissement de Nyassa que la Belgique pourrait se faire attribuer, mais ici sa mission serait toute de désintéressement: il s’agit avant tout de donner la chassa aux marchands s’esclaves. Les Anglais viennent de lancer dans ce but un steamer sur le lac; une mission est établie sur ses bords.

Telles sont, d’après les données très imparfaites dont je dispose, les alternatives qui me semblent de nature à être examinées. Les débats de la Conférence projetteront sans doute sur cette matière des lumières nouvelles qui permettront de faire un choix raisonné. M. Cameron pour la région du Zambèze, M. Rohlfs pour celle du Bénué, peuvent fournir des renseignements détaillés précieux.

Je prie Votre Majesté de vouloir bien excuser le caractère superficiel de cette ébauche. Sa haute confiance m’a pris au dépourvu: je n’ai jamais fait d’études approfondies de la géographie africaine, mais j’apprécie trop la pensée généreuse et civilisatrice dont Elle vient de prendre l’initiative; je me sens trop honoré d’être  associé à son exécution, pour que je ne cherche pas à la seconder au mieux de mes forces. Je me propose de continuer activement mes recherches et, si le résultat m’en semblait de nature à modifier les vues énoncées ci-dessus, je croirai devoir prendre la liberté de communiquer à Votre Majesté. Il y a lieu de supposer du reste que la Conférence ne se prononcera que sur les principes des stations, laissant à un comité exécutif le soin de les organiser et de les distribuer entre les diverses associations. Dès lors, il resterait du temps pour un examen ultérieur de la question des intérêts belges engagés dans l’entreprise.

Je suis, Sire, de Votre Majesté, le très humble et très dévoué sujet.

 

Banning

 

 

3. De diplomatieke carrière van baron Jules Greindl (1835-1917)[580]

Data

Residentie

Diplomatieke functie

1855-1858

Rome

Secrétaire de légation (2ieme classe)

1858-1860

Constantinopel

Secrétaire de légation (1ière classe)

1860-1862

Parijs

Secrétaire de légation (1ière classe)

1862-1864

Sint-Petersburg

Secrétaire de légation (1ière classe)

1864-1867

Bern

Chargé d'affaires; Conseiller de délégation

1867-1869

Constantinopel

Ministre résident

1869-1872

Munchen

Ministre résident

1872-1876

Madrid

Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire

1876-1879

Brussel

Secrétaire général du Comité exécutif (AIA)

1879-1880

Mexico

Ministre résident

1880-1888

Lissabon

Ministre résident

1888-1912

Berlijn

Ministre résident

 

 

4. Briefwisseling tussen baron Jules Greindl en baron Auguste Lambermont (6 en 7 september 1892)

 

4a) Minuut brief Baron Jules Greindl aan baron Lambermont[581]:

           

“Personelle et très confidentielle

Berlin, le 6 sept. 1892

Mon cher Baron [Lambermont],

 

            Je reçois quantité de lettres du Roi sur les affaires d’Afrique. Je ne puis exécuter les ordres que m’expédie Sa Majesté et je n’ai pas à lui donner des avis qu’Elle ne me demande pas, n’ayant aucune qualité officielle qui m’autorise à lui offrir des conseils, mais je dois vous dire à vous que dans mon opinion, le Roi suit à l’intérieur et l’extérieur de l’Etat de Congo une politique des plus dangereuses.

 

Votre bien dévoué

Jules Greindl”

 

 

4b) Antwoord baron Lambermont aan baron Greindl[582]:

 

“Personnel et très confidentiel, 7 septembre 1892.

 

            Depuis environ deux mois le Roi ne m’a plus entretenu et je n’ai plus entretenu sa Majesté des affaires du Congo. La situation entre M. Beernaert et le Palais est très tendue. Le Roi a un système et croit être dans le vrai. Il le défend et le fait défendre avec beaucoup d’énergie et d’activité. Rien ne fait prévoir qu’il cédera. Je ne connais pas un traître mot de ce qu’on vous écrit. Je ne sais pas comment tout cela finira…

 

            Milles amitiés

            Lambermont”

 

 

5. Historiografische nota van Edmond van Eetvelde over de EIC

 

Onafgewerkt en ongedateerd[583].

 

Etat I. du Congo.       Son développement. Sa fin.

 

Cherchons à diviser son histoire en différentes phases, et à caractériser chacun d’elles. A première vue me basant sur des souvenirs déjà confus et me réservant de compléter ou rectifier cette distraction si l’examen plus attentif des faits et de mes documents personnels me l’impose, je pense que ces phases peuvent s’indiquer comme suit:

 

1.      de la constitution de l’Etat (1885) à 1888 ou 1889. {Je} Péris de peu d’activité politique. On continue les explorations géographiques pas l’Association I. du Congo. Aucun effort pour créer à l’Etat des ressources financières sérieuses, à part le service des douanes. Le commerce ne pénètre pas au-delà de ses premières limites. L’occupation se restreint à quelques points du fleuve, le manque de ressources lui impose cet horizon modeste. La route des caravanes reste la seule voie d’accès au Haut-Congo; une tentative, mort née, de s’entendre avec le groupe anglais MacKinnon – Stanley amène l’abandon de cette question pendant pour quelques années.

La maison du commerce de Rotterdam lance des bateaux sur le Haut fleuve. Frictions avec elle.

L’Etat reste une expression diplomatique. Pourtant son organisation administrative et judiciaire s’esquisse. Cette demande pour éviter la justice consulaire par les traites.

Frictions avec la France concernant la frontière de la Licona – Nkoinadja (plus tard Oubangui).

2e periode[584]

L’œuvre religieuse attira ddéjà l’attention de l’Etat de 1887-88 au premier traité de           reprise 1895. Période d’expansion politique et de consolidation [?itrième]. Le Roi sait qu’un politique d’esprit d’inaction met l’œuvre au péril. Une première lettre du Gouverneur Ledeganck esquisse déjà un plan de marche en avant. Les démêlés de l’Angleterre et du Portugal, - la déclaration de Lord Salisbury que des droits historiques ou autres non suivis d’une occupation effective des territoires, ne confèrent aucun titre réel à la possession des territoires, éclatent comme un coup de foudre. Il faut occuper les vastes territoires à peine de les perdre. Le Ratanga[585] semble menacé [inktvlek] spécialement à la création de la Cte du Ratanga[586], sa raison d’être, ses obligations de la association, naît et grandit un plan d’expansion vers le nord et le Nil.

D’un autre côté, entre la Russie et la colonie d’Angola, une région encore vacante risque de nous échapper; des mesures diplomatiques et une expédition heureuse permettent d’en négocier (avec succès) le partage avec le Portugal.

Puis, la lutte s’engage contre les Arabes esclavagistes et se termine avec éclat; elle délivre des provinces étendues d’un ennemi redoutable. Les expéditions absorbent et usent des soldats et les chefs. Les recrutements à l’étranger deviennent difficiles. Il faut créer une armée nationale.

Abus de auxquels donnent lieu enrolèments

 

Le recrutement des officiers devient aussi insuffisant. Il faut ménager ceux qui maintiennent et fortifient l’autorité de l’Etat., même quand ils ont la poigne un peu [inktvlek]. C’est justice, et le salut de l’Etat l’exige.

Les ressources budgétaires ne suffisent plus. Le Roi est obligé de majorer son subside annuel. Sans nouvelle source de revenues on marche à la ruine. La Conférence contre la traite fournit l’occasion de demander aux Puissances l’autorisation de percevoir des droits d’entrée. Frictions à ce sujet avec la Hollande. Ce n’est qu’un palliatif. On cherche à se procurer des ressources par une loterie promise en 1885 par la France. Cette loterie se transforme en un emprunt à promus, dont l’émission est autorisée au Belgique. Le Gouvt Belge vient en aide à l’Etat, en quelque sorte à soin corps défendant, parce que le ministère ne peut laisser la Couronne aux abois. [C****tion] des 2 millions [de]  la Belgique.

Cette aide est bientôt insuffisante. La question entre liens entre le pays et sa future colonie est abordée sans grandeur, sans vue d’ensemble, avec les soucis de restreindre ses responsabilités au minimum.

L’Etat de Congo cherche de bonne heure à se procurer de l’ivoire, il entre en conflit à ce sujet avec la Société Belge, dès que celle-ci commence ses opérations dans le Haut-Congo. Un modus vivendi met provisoirement fin à cette révolte en 1890. Le conflit renaît en 1892 à propos de caoutchouc dont on commence l’exploitation.

Ce conflit devient aigu;  on attaque [violemment] le Secrétaire d’Etat Van Eetvelde qui se défend avec vigueur tout en recommandant au Roi la modération. Un modus viv décret de octobre 1892 crée une modus viv situation transactionnelle qui, dans la pensée de son auteur (Br Van Eetvelde), doit cesser en 1900, quand la Belgique va se prononcer de l’annexion du Congo: la paix était forte avec le groupe économique crée par le colonel Thys, on s’attache à lui être agréable chaque fois que l’occasion présente.

Comme ce groupe connaîtra toute l’activité commerciale des Belges au Congo, on comprend la nécessité de susciter la concurrence de nouvelles entreprises. Naissance des compagnies anversoises; on n’obtient le concours de nouveau éléments que par un appel au patriotisme; la confiance dans les sources de l’affaire manque.

Bien que l’ivoire et le caoutchouc (un peu) commencent à devenir un revenu considérable, les grandes expéditions et la lutte absorbent toutes les ressources, et en 1894, la situation budgétaire devient de nouveau critique. On verra plus loin comment elle assure la conclusion du traité de refuise de 1895.

La politique d’expansion au Nil était une folie, mais une folie héroïque et pleine de grandeur. Elle a failli réussir; les exigences excessives du Roi la font échouer. En fait, elle a pesé en ne cessera pas de peser lourdement sur le développement économique et moral de l’Etat, elle est la cause primaire de la plupart des abus et [inktvlek] difficultés qu’on éprouve à les extirper. Elle donne lieu à d’admirables expéditions, à une fou des négociations habiles avec les Sultans, à des négociations plus intéressants comme avec les Anglais. Un premier traité avec Sir William MacKinnon et la British East Africa Co nous assigne le cours du Nil comme frontière commune. Ce traité est répandu plus tard par Lord Salisbury. Nous nous tournons du côté des Français qui pusillanimes et flottants, ne montrent que des velléités et [onleesbaar]. La crainte d’une entente efficace entre les Français et nous et les sources de ces opérations, dans le Nord, finissent cependant par décider la Gouvt anglais à continuer de [onleesbaar] négociations. Nous suggérons le basis d’une entente: nous reconnaîtrions le Gouvt anglais comme propriétaire de la [onleesbaar] d’influence du Nil, à la condition qu’il fasse du Roi son locatoire. Sur ces basis se conclut-il le traité du mai 1894 (signé en avril 1894). Il étend en même temps les limites de l’Etat jusqu’à la crise de partage. Il reconnaît nos autres fonctions. Ce traité était signé quand se suivaient fin avril des négociations avec M. Hanstairs, pour régler la question de l’Oubangui. L’accord était établi quand le Roi malgré les supplications de M. Van Eetvelde du Bon Van Eetvelde – le fait échouer par une exigence sans utilité par rapport à la possession d’une région de [Unatoira] autour de Ndorumm (ou Semio). M. Hanstairs repart furieux de son échec. Cette question n’était pas réglée par le traité avec l’Angleterre (dont la date est changée à Mai), éclate comme une bouche et exaspère le mauvais vouloir français. L’Allemagne aussi se fâche.

Le traité anglais finit par être déclaré dans ses clauses essentielles à la suite d’une convention avec la France qui nous interdit l’accès d’une grande partie du Nil.

Nous voici à la fin de 1894. La lutte contre les Arabes est terminée. La conquête du Nil vient d’échouer. Les frontières de l’Etat sont reconnues partout. La consolidation politique semble achevée. Les difficultés financières, toujours aigues, provoquent la création d’une société de cultures qui sous prétexte de cultures [onleesbaar] aussi une concession de caoutchouc sur [Maigsum] et [avancera] 2 millions à l’Etat. Le Gouvt Belge s’y oppose. Nous lui proposons de reprendre l’œuvre. C’est ainsi qu’on arrive à la conclusion de traité de 1895.

Cette période est marquée par l’essor de l’œuvre religieuse belge. Les soucis des négociations son Rome. Raisons et cavatrice de la politique en matière des missions.

Difficultés du transport sur la route des caravanes. M. Thys reprend l’idée d’un chemin de fer dont il avait déjà été question en 1885. Constitution d’une Société belge de chemin de fer.

Le partage donne lieu à des abus cruels. C’est avec l’enrôlement des esclaves comme soldats, la source des premières récriminations humanitaires contre l’Etat.

            3e période       de 1895 à 1897.

                  Elle est caractérisée…

 

 

6. Emotionele ontslagbrief van Edmond van Eetvelde (26/11/1900)

 

4 bladzijden, in andermans handschrift[587]

 

26/11/1900

 

Au Roi,

Sire,

 

Je demande respectueusement à Votre Majesté la permission de L’entretenir de nouveau de ma personne.

Je n’ai pas besoin de Lui renouveler l’assurance de mon dévouement. Je Lui dois tout. Les services que je puis lui rendre, Lui sont acquis, dans toute la mesure de mes forces. Ce qu’Elle ne voudrait pas demander, c’est le sacrifice de ma dignité personnelle.

Lorsque j’ai sollicité ma démission, j’ai exposé au Roi comment la Sauvegarde de ma dignité était devenue incompatible avec mon maintien à un poste que j’avais cessé d’occuper et qui s’était effondré de tous les côtés.

J’ai cruellement ressenti cette situation. J’étais impuissant à réagir. Je ne me suis pas plaint. J’ai simplement compris que ma tâche congolaise est finie et j’ai prié Votre Majesté de me laisser quitter un terrain où je n’étais plus à ma place.

Dans mes pourparlers avec le Bon Goffinet, j’ai été guidé par cette préoccupation, comme aussi par celle de limiter désormais mon travail avec les exigences de ma santé.

Je ne puis pas, non plus oublier que j’ai été quelqu’un dans l’œuvre du Congo: j’ai apporté ma modeste pierre au magnifique édifice élevé par le Roi: je deplorais n’y exercer qu’une influence décisive, c’est un rôle dont mon amour propre ne saurait pas accommoder. J’entame une lutte sans doute stérile, pour retrouver une confiance perdue ou une autorité minée, c’est plus que je ne peux demander à mes forces renaissantes et peut être à ma fierté. Si toutes ces difficultés ne paraissent pas également irréductibles, Votre Majesté reconnaîtra dans son haut esprit d’equisé, qu’elles s’opposent à ce que je reste Secrétaire d’Etat pour la forme.

J’expose avec franchise à Votre Majesté le fond de ma pensée. J’ai rapporté de mon audience de Samedi, l’impression qu’Elle compte maintenir provisoirement le status quo à mon égard.

Or ce status quo, il m’en coûte de l’avouer, est pour moi pire que l’éventualité la plus fâcheuse. Il m’irrite, il blesse mes meilleurs sentiments.

Aussi je viens respectueusement prier Votre Majesté de vouloir y mettre fin.

Si Elle juge que je nuis encore lui être utile, je Lui demande la faveur d’être reçu en audience. Il ne sera pas difficile de déterminer une solution qui s’inspire des hautes connivences du Roi, tant en mettant ma position en harmonie avec la caractère effectif de mes occupations et avec les besoins de ma santé.

Dans la négative, je m’inclinerais respectueusement devant Son silence, et j’en augurerais que ma mission active est terminée. Ma gratitude, mon dévouement sont in attirables.

 

                        J’ai l’honneur d’être

                                   Sire

                                               de Votre Majesté                   

                                                           le très dévoué, fidèle et obéissant serviteur

                                                                       Bon van Eetvelde

 

 

14. Lijst van afkortingen

 

AIA: Association Internationale Africaine (°1876)

AIC: Association Internationale du Congo (°1879)

AKP:  Archief van het Koninklijk Paleis

AMBuZa:  Archief van het Ministerie van Buitenlandse Zaken

ARAB:  Algemeen Rijksarchief Brussel

CEHC:  Comité d’Etudes du Haut-Congo (°1878)

Diss. Lic. (Mod.) Gesch.:  Dissertatieverhandeling Licentie (Moderne) Geschiedenis

Dln.:  Boekdelen of volumes

ed.: Editor

EIC:  Etat Indépendant du Congo (Onafhankelijke Congostaat, °1885)

etc.: et cetera

KMLKG:  Koninklijk Museum van het Leger en de Krijgsgeschiedenis

KUL:  Katholieke Universiteit Leuven

o.a.:  onder andere

o.c.:  op citaat

red.:  Redactie

UNESCO:  United Nations Educational Scientific and Cultural Organization

 

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[579] Banning schrijft hierbij in noot: Poste portugais: 17 degré latitude Sud, 24 longitude orientale.

[580] GUEBELS, L. Rapport sur le dossier Greindl, 14.

[581] ARAB, Papiers Greindl, Correspondance générale adressée au baron Lambermont, 161, 6 september 1892.

[582] ARAB, Papiers Greindl, Correspondance générale adressée par baron Lambermont, 161, 7 september 1892. Gepubliceerd in WILLEQUET, J. Le baron Lambermont, 110.

[583] ARAB. Papiers van Eetvelde, 178: Note historique autographe du baron van Eetvelde (inachevée). Don du baron van Eetvelde du 2/2/1960, s.d.

[584] Schuin in de marge geschreven in een ander handschrift.

[585] Katanga?

[586] Katanga?

[587] ARAB, Papiers van Eetvelde, Correspondance entre le sécretaire d’Etat van Eetvelde et S.M. Léopold II, 35 (1900-1906), 26/11/1900, van Eetvelde aan Leopold II.